4ème de couverture : Révélation finlandaise, Riikka Pulkkinen a tout juste trente ans et le visage d’un ange, mais ne vous y trompez pas : c’est une très vieille âme qui sait décrire avec la même puissance d’émotion une grand-mère en train de mourir, un homme qui se retourne sur son passé ou une jeune fille, qui trouvant une robe oubliée, part à la découverte des secrets de sa famille…
Sélectionné par le Finlandia Prize, éblouissant par la richesse de son écriture et sa sensibilité vibrante, L’armoire des robes oubliées impose d’emblée RIIKKA Pulkkinen comme l’une des romancières les plus douées de sa génération.
Une phrase : «Grand-mère prononce le nom d’une voix neutre, comme si elle faisait référence à une personne depuis bien longtemps oubliée, quelqu’un avec qui elle aurait passé des jours particulièrement heureux jadis, fait serment d’amitié pour la vie avant que, pour une raison quelconque, caprice du hasard ou conséquence d’un funeste malentendu, le contact ait été rompu.»
Bof, pas transcendant. On peut même dire que venir à bout de ce livre m’a été un peu difficile. Je me suis fait violence pour ne pas arrêter en cours de route, tellement j’ai eu du mal à me passionner pour cette histoire. Pas assez d’action, trop de non-dits, de choses dites à demi-mots, qui laissent espérer un retournement de situation, la découverte d’un secret (comme le laisse supposer le titre), une intrigue passionnante. En fait, c’est une histoire assez banale, on connait « Le secret de famille » quasiment dès le début de l’histoire, et ensuite, on tourne autour, il se déploie, se raconte en détails, se dévoile lentement, mais on ne peut pas dire que ce soit trépidant… Bref, la 4ème de couverture et le titre m’avaient énormément emballée, et la déception est à la hauteur de cet emballement premier !
Note pour moi-même : je devrais peut être arrêter de choisir mes livres totalement au hasard de mes flâneries…