titre original : Ha-davar haya kakha
4ème de couverture: Dans le mochav de Nahalal, une coopérative agricole de Galilée, on considère que l'oncle Yeshayahou est un traître. Car il est parti en Amérique et le pays du capitalisme est mal vu par cette communauté juive d'origine russe. Mais l'oncle Yeshayahou a un plan diabolique. Il connaît l'obsession de la propreté de Tonia, la grand-mère du narrateur, et lui envoie le tout dernier modèle d'aspirateur General Electric. Un sweeper qui deviendra le moteur des hsitoires familiales, des tensions inter-générationnelles et des anecdotes les plus folles.
Il est des récits incroyables qui naissent pourtant d'un terreau réel. Avec un humour jouissif, Meir Shalev nous plonge dans son invraissemblable histoire familiale et nous dévoile les ambiguités de la société israélienne naissante.
Une phrase: “Tel est en effet l'essentiel : être fidèle à la vérité, même si celle-ci vous est parfois infidèle; en exprimer judicieusement le suc, non pas comme un homme, mais comme une femme ; la traduire en histoires et les scruter à la loupe, encore et encore, jusqu'à ce qu'elles deviennent propres et bien nettes.”
Ca y est, voilà enfin un petit topo de mon passage en Israël! Comme je l'ai laissé entendre dans l'article précédent, ce ne fut pas exceptionnel. Pourtant le titre très original et la 4ème de couverture laissaient penser que j'allais passer un très bon moment avec ce livre. Je m'attendais à rire beaucoup, à être dépaysée et transporter par cet humour. Malheureusement, je n'ai pas trouvé tout cela dans ce roman...
En fait, il s'agit surtout d'un récit familial. L'auteur relate quelques anecdotes un peu originales concernant ses parents, ses oncles et tantes, ses grand-parents et spécialement sa grand-mère. D'ailleurs, il m'a semblé que ce livre est plus un ode à sa grand-mère : un recueil de souvenirs la concernant et cherchant à approcher et décrire quel personnage surprenant elle est, qu'un roman destiné à être lu par d'autres lecteurs. Bref, hormis la fin qui m'a un peu plus accrochée, je me suis demandée à de nombreuses reprises dans quel but l'auteur racontait cette histoire (voire ces petites histoires).