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2019-02-02T15:40:46+01:00

Quand Hitler s'empara du lapin rose, une enfance en exil de Judith KERR

Publié par 1000N1

4ème de couverture: Berlin, 1933. A neuf ans, Anna aime lire, dessiner, se rendre au zoo avec son frère Max.

Brusquement, tout change. Son père disparait sans prévenir. Puis elle-même et le reste de la famille s'exilent pour le rejoindre en Suisse. C'est le début d'une vie de réfugiés. D'abord Zurich, puis Paris, et enfin Londres. Avec à chaque fois de nouveaux usages, de nouveaux amis, une nouvelle langue.

Ce périple plein d'angoisse et d'imprévus est ensoleillé par al cohésion de cette famille qui fait front ensemble, célébrant le bonheur d'être libre.

Cette histoire, c'est celle de Judith Kerr. Elle signe avec Quand Hitler s'empara du lapin rose un roman autobiographique bouleversant, précieux témoignage de l'exil et de la montée du nazisme à travers les yeux d'une enfant. Un roman inoubliable à lire à tout âge.

 

Une phrase : Comment avait-elle pu l'abandonner là-bas au profit de ce chien idiot et sans intérêt que Heimpi lui avait emballé? Quelle erreur! Irrattrapable erreur!”


 

J'avais entendu parler de ce roman, j'aimais bien son titre et sa 4ème de couverture. Ma PAL étant quasi terminée, je l'ai emprunté fin d 'année 2018. Mais je prends moins le temps de lire en ce moment et surtout moins le temps de poster! D'où ce 1er article de 2019 posté en février!

Concernant ce roman, je l'ai trouvé sympa à lire. L'histoire est intéressante car elle touche une période de l'histoire dont on parle peu : l'avant seconde guerre mondiale, avec un point de vue lui aussi particulier, celui d'une petite fille allemande. En fait, l'histoire pourrait très bien se passer à n'importe quelle époque et dans n'importe quel pays, car ce que l'on vit vraiment avec Anna c'est l'exil, la perte de repère, l'abandon de tout ce qui comptait pour elle. Elle doit suivre ses parents au gré de leur fuite, et découvrir de nouveaux visages et des habitudes de vie bien loin de celles qu'elles connaissaient avant. A travers ce récit particulier, c'est un peu la réalité de tous les enfants migrants qu'on touche du doigt : apprendre une nouvelle langue, se sentir étranger à ce que les autres vivent, avoir honte de ne pas parler correctement, de ne plus avoir d'argent, etc... Et une chose si terre à terre, mais si terrible pour un enfant : avoir dû choisir parmi ses jouets lequel emmener et avoir dû, de ce fait, abandonner les autres à un triste sort. Et surtout, grandir tellement vite et se sentir tellement différent de l'enfant qu'on était avant l'exil, de celui qu'on aurait pu être si la vie s'était déroulée sans accroc.

Bref, c'est un joli roman sur un thème universel. Par contre, je n'avais pas saisi qu'il y avait un tome 2. Je le lirai sûrement, mais je dois dire que si ce premier opus m'a plu, il ne m'a pas passionné au point que j'attende de lire le tome 2 avec impatience...

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commentaires
L
J'ai aussi entendu parler de ce livre, c'est vrai que l'on retient bien ce titre si partuculier ! <br /> Tu dois forcement pouvoir faire le parallele entre les personnages de ce roman et les familles que tu suis au taf.
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